Né en 1964 à Paris et décédé en 2016
Franco-béninois, Niko était un artiste sculpteur-soudeur autodidacte. Il travaillait à partir de matériaux récupérés comme des traverses de chemin de fer ou de vieilles poutres et sculptait des corps, sortes de totems très synthétiques. Il aimait placer ses oeuvres dans l’univers urbain. Niko n’hésitait pas à réinvestir des figures et des univers mythologiques du Bénin, pays dont il était originaire : anges, veilleurs, gardiens, serviteurs discrets, amoureux aux pieds bots et princesses aux oreilles percées peuplent son atelier et ses expositions. Il utilisait, pour les forger, des traverses de chemin de fer, des poutres en acier et des matériaux de la grande industrie qu’il mêlait à d’autres objets de récupération. Si ses installations sont parfois aussi immenses c’est parce que Niko aimait forcer le spectateur à interagir avec ses oeuvres. C’est aussi la raison pour laquelle les jeux de regards et de miroirs y sont si récurrents : celui qui regarde devient, même malgré lui, une partie de l’oeuvre d’art. Niko a exposé dans plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.